La ligne rouge des frontières égyptiennes

Jamais l’armée égyptienne n'a été une armée envahissante, toutefois, quand il s'agissait du non-respect de l'État, l’armée se défendait fortement. 

Instaurée par le roi « Mina » en 3200 avant JC. l’armée égyptienne est en effet la plus ancienne armée régulière dans l'histoire des nations.  

Elle a défendu les frontières du pays qui, grâce à Dieu, n’ont subi aucun changement depuis le début de l’histoire et jusqu'à présent. 

Aussi, les hommes au pouvoir en Egypte ancienne en coopération avec l'armée ont pu garantir l’unité du pays ainsi que la protection de ses frontières.  

Après l'invasion des Hyksos, l’armée égyptienne a transformé sa doctrine de défense des frontières passant à une doctrine basée sur l’attaque. 

Les dirigeants ont réalisé que la protection  des frontières internes commence par le maintien des frontières externes.  

Seknen Ra et Camus ont mené une guerre contre les Hyksos jusqu'à ce qu'Ahmose I ait pu les expulser et les a pourchassés jusqu’à la forteresse de Sharuhin en Palestine. 

C’était la stratégie militaire de tous les dirigeants égyptiens jusqu'à Thoutmosis III.  

Selon Le roi de Kadesh : « Nous ne pourrons envahir l'Égypte que sous le règne de ce jeune homme, Thoutmosis III ».

Le roi de Kadesh ne savait pas que Thoutmosis a suivi une politique tout à fait différente que ses prédécesseurs, qui était la meilleure défense, c’est l'attaque.  

Lorsque que l’Egypte a voulu protéger ses frontières contre les menaces extérieures, elle a créé des forts gigantesques.  

A titre d’exemple, on trouve au nord, des forts et des garnisons égyptiennes qui ont été construits tout au long de la côte méditerranéenne jusqu’en Palestine et en Syrie.  

Tandis qu’au sud, Thoutmosis III a étendu les frontières de l'Égypte jusqu'à Nabata, à côté du mont Barkal (à environ 400 km au nord de Khartoum au Soudan). 

Nos frontières ont toujours été une ligne rouge.